TriadesIsotopiques

Système du Québécium.

Triades de masse dans le tableau périodique des éléments,

composition isotopique et défauts de masses.

Un projet d’enquête.

Pierre Demers

27-30VIII2010

Traduction interdite.

Termes de référence : Éric Scerri, triades.

Résumé. Éric Scerri s’est beaucoup intéressé au fait qu’il existe plusieurs cas où un atome Z’’ à mi-chemin entre 2 autres Z’ et Z’’’a une masse atomique moyenne des 2 extrêmes, le chemin étant soit horizontal dans une période, soit vertical dans une colonne du tableau classique des éléments, ce qu’il appelé la règle des triades, ayant joué un rôle historique pour l’élaboration du tableau à ses débuts. On pourrait réaliser une investigation systématique sur les triplets ainsi considérés, obéissant ou non à la règle des triades. C’est ce que je propose ici, en décrivant des protocoles pour sa réalisation. À suivre au 31VIII2010.

Un projet d’investigation systématique

Je rappelle que la règle des triades fut d’utilité historique. Elle concerne davantage les structures nucléaires, alors inconnues, que les structures électroniques. Elle est tributaire de la composition isotopique des noyaux de chacun des 3 atomes concernés et des défauts de masse relativistes de ces 3 atomes. Cependant, une étude systématique dans cette voie reste à faire, étendue aux triplets de l’ensemble du tableau. Dans cette étude, on tracerait d’abord les chemins dans un tableau unidimensionnel des masses expérimentales connues M aux valeurs successives de Z de 1 à 120. 1er protocole: on choisit les paires de valeurs ; d’abord Z’=1 et Z’’’ courant 3, 5, 7.. 119, puis Z’=2 et Z’’’ courant 4, 6, 8.. 120... On compare la valeur calculée (M’+M’’’)/2 avec la valeur expérimentale M’’ au mi-chemin Z’’=(Z’+Z’’’)/2. Dans un protocole suivant, on établirait des tracés selon les colonnes. Dans un tel protocole, le mi-chemin Z’’ n’est pas nécessairement égal à la moyenne des extrêmes (Z’+Z’’’)/2, exemple K19 comparé à (Na11+Rb37)/2. Il est cependant égal à cette moyenne si les 2 extrêmes appartiennnt à la même strate.– Une telle analyse systématique confirmerait évidemment les cas où la règle en question est respectée et ferait peut-être apparaître des régularités jetant un jour nouveau sur la théorie du noyau ou sur celle des électrons ou les deux.

Des documents pertinents.

La perte de masse ou énergie de liaison pour les diverses numéros de masse des atomes A, somme de nombres de protons et de neutrons de l’atome, A est voisin de la masse M. D’après le livre de Valentin. Fig.1.

Fig. 1. Valentin Défauts de masse . En abscisses, les numéros de masse A.

Fig. 2. Les isotopes, début du tableau En abscisses, les numéros de masse A. Les isotopes stables sont en bleu, les plus instables, en blanc.

Références.

1.  Éric Scerri 2008, (Rôle des triades dans l’évolution du système périodique des éléments, au passé et au présent), (Rôle des triades), Journal of Chemical Education, 85, 585-589, 2008

2. Pierre Demers 2010, Système du Québécium. Mise en équerres du tableau de Janet-Scerri des éléments chimiques. 26II-8III2010 Equerre Janet Scerri.htm

3. Luc Valentin1987+ Le monde subatomique / Physique subatomique-noyaux et particules, Tomes I et II, Hermann. Plusieurs éditions depuis 1987, Ouvrages de référence France,

4. Fernando Dufour 7VII2007, 1979, Tableau SPI, Dufour et Claude, http://dossier.akira.free.fr/spte/ , Ron Rinehart

5. Pierre Demers 2010, Système du Québécium. Embryologie et théorie des nombres. Dominance de 1, 2 et 4.

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