Système du Québécium.

La symétrie mathématique 4.

Commune aux atomes et au règne

de la biologie humaine.

Normand Marier.

10I2015

Début du message réexpédié :

De: Normand Marier <normandmarier@gmail.com>

Objet: Nouveau siècle

Date: 10 janvier 2015 11:23:05 UTC−5

À: Demers Pierre <c3410@er.uqam.ca>

Cc: martine chatelain <chatelain.m@hotmail.com>, Yvan Morin <cparentymorin@videotron.ca>

Cher professeur,

            Je vous offre mes meilleurs vœux pour l’année 2015, qui inaugure votre deuxième centenaire.

            Vous avez, en tant que scientifique, marqué le XXe siècle en étant l’un des artisans qui ont fait entrer l’humanité dans l’ère nucléaire au milieu des années quarante et, en tant qu’humaniste, vous avez contribué à mettre la science au service de la vie en dévoilant, dans la foulée de la physique quantique, les invisibles intrications qui relient matière et vie, rigoureusement articulées dans le Système du Québécium.

            Il y a environ quatre cent mille ans, la maîtrise du feu avait révélé le monde sous son aspect visible et amené l’esprit à développer le sens de l’«évidence». Le regard s’est aiguisé et le geste s’est perfectionné, transformant sans cesse davantage la matière en outils et en productions techniques dont l’aboutissement technologique tend à la mise en place d’une technosphère.

            Nonobstant, l’avènement de l’ère nucléaire nous a de nouveau plongés dans l’invisible, où rien n’est plus rien évident. C’est ce qui a fait dire à Antoine de St-Exupéry, visionnaire auteur du Petit Prince paru en 1943, soit deux ans avant l’explosion de la première bombe atomique sur Hiroshima, «on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux».

            Quand St-Exupéry compare le corps à une écorce résonnent alors à nos oreilles de francophones les sons de corps et de cœur qui, phonologiquement, nous font remonter au gal de Galarneau, au guar de Guaray dont provient l’ethnonyme Guarani qui signifie Fils du Soleil, au gal de Gallery, ce Sieur de Gallery dont la chasse-galerie porte le nom. Aux yeux du poète Jean-Pierre Ross, nous sommes tous de petits soleils. En termes d’aujourd’hui, c’est concevoir le cœur comme centrale thermique, sur le modèle de la centrale nucléaire qu’est le Soleil.

            À la différence du Tableau périodique des éléments de Mendeleïev, dans le Système du Québécium les éléments sont répartis à l’intérieur d’une ellipse dont la quadripartition évoque celle du cœur. De la sorte, l’ellipse entoure l’ensemble des éléments, sur le principe du péricarde qui enveloppe les quatre cavités du cœur. En outre, le Système du Québécium nous amène à considérer que le squelette humain se subdivise en quatre parties. Par là, en établissant le rapport entre la structure physique des êtres vivants et celle de l’ensemble des éléments qui composent l’univers matériel, le Tableau elliptique fait ressortir, de manière incontournable, le caractère indissociable entre les êtres vivants et leur milieu naturel. Quand vous démontrez que ce Tableau elliptique contient une colonne vertébrale, comment ne pas nous reporter à la station verticale de l’être humain, dont le regard s’élève vers le ciel, vers la Voie lactée, que nos ancêtres autochtones nommaient Tcipekanang, dans le Chemin des trépassés, et nous rappeler que, dans la cosmovision amérindienne, les étoiles représentaient les âmes des défunts qui, de là-haut, réglaient le cours des saisons? Le moins qu’on puisse dire est qu’il s’agit là d’une invite à nous interroger sur les aspects holistiques de l’existence. Ne serait-ce que pour mettre la technosphère au service de la biosphère dont nous êtres humains faisons partie.

            Cette conscience cosmique, qui étend la noosphère à l’échelle de l’univers, vous l’avez, cher Professeur, superbement manifestée en 2012, en nous offrant, à l’occasion de la Journée thématique sur l’eau, la primeur de la sortie du Tableau de poche des 120 éléments chimiques qui « réaffirme la symétrie mathématique 4 commune aux atomes et au règne de la biologie humaine. Lancé en participation avec le festival «Àl’eau!» tenu le 4 août 2012 à La Minerve, il en appuie l’intention patriotique et écologique en rappelant l’omniprésence de l’hydrogène dans l’univers et la nécessité de protéger chez nous l’eau du Québec menacée».

            En ce qui concerne le texte d’Yvan Morin intitulé La singularité numérique comme voie de lecture du Tableau périodique, auriez-vous l’amabilité de remplacer l’ancienne version qui figure sur votre site par la nouvelle ci-attachée.

            Avec toute mon admiration, je vous réitère mes vœux les meilleurs auxquels s’ajoutent ceux de bonheur que vous adresse Martine Chatelain de la Coalition Eau Secours!

- 30 -