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Système du Québécium

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Avertissement. Plan de l'ouvrage

Le Québécium

Le Québécium.

Québécium est le nom donné en 1995 par l'auteur à l'élément de numéro atomique Z = 118, symbole Qb, durant un colloque scientifique en France. À cette époque, le québécium était entièrement spéculatif et il l'est encore maintenant. Ce nom a été employé à nouveau par l'auteur en 1996 durant un congrès de l'Association québécoise des professeurs de science AQPS, dans la ville nommée maintenant Gatineau (à l'époque : Hull).

Il terminerait la 7e et dernière période du tableau de Mendeleev et serait le dernier des gaz rares. Il renferme un noyau de charge positive 118 unités et 118 électrons négatifs alentour. Par extrapolation, Seaborg a opiné que le québécium, si jamais on le réalisait, serait un liquide plutôt qu'un gaz comme ses homologues les gaz rares plus légers radon, xénon, krypton, argon néon et hélium. Francis Perrin a décrit sa formule en 1973.QbPerrin118.gif

Depuis 1995, l'auteur a élaboré un système, décrit dans le présent ouvrage, basé sur les propriétés électroniques attribuées au québécium. Synonymie : élément 118; Éka-Radon, symbole EkaRn; ununoctium, symbole Uuo; ninovium.

L'épisode du ninovium

En 1999, des chercheurs en Californie, sans mentionner le moindrement les résultats de l'auteur, ont apporté, à l'étude du québécium, une contribution qui leur a occasionné une grande notoriété. Ils ont annoncé avoir réalisé expérimentalement sa structure nucléaire, sinon sa structure électronique, pendant quelques millièmes de seconde. L'enthousiasme provoqué par cette annonce a conduit quelques uns a suggérer de donner à cet élément le nom de ninovium, d'après le chercheur principal Ninov. Mais plusieurs chercheurs en France et ailleurs ont répété sans aucun succès les expériences de 1999, qui par suite ont paru suspectes. Après examen des données à l'appui de l'annonce, les chercheurs de Califonie ont reconnu que ces données étaient inexistantes et que la prétendue découverte était une imposture. Ils ont publié une rétractation, que l'auteur principal Ninov n'a pas voulu signer. Celui-ci a finalement été renvoyé et accusé de fraude et fabrication de données. Ces événements ont attiré l'attention sur le québécium. Tout ce que les expérimentateurs ont établi à son sujet est la valeur négative des procédés employés.

Il est peu probable que cet élément soit jamais réalisé, à cause de l'instabilité d'un noyau qui renfermerait 118 protons se repoussant l'un l'autre. Selon certaines théories, il y aurait cependant une "vallée" de stabilité nucléaire au voisinage de Z = 126. La raison vient surtout de l'existence des nombres magiques pour les nucléonss des noyaux 2, 8, 20, 28, 50, 82 et 126, valables pour les neutrons et valables jusquà 82 pour les protons. La stabilité d'un cortège de 118 électrons n'est pas mise en cause. Cependant, Dirac a proposé qu'un cortège d'environ 126 électrons créerait une situation instable parce que sa masse égalerait celle d'un nucléon.

L'auteur a imaginé un système de classification des éléments basé sur les propriétés attribuées au québécium : c'est le système du québécium. À l'heure actuelle, le seul intérêt scientifique concret du québécium résulte de ce qu'il est à la base de ce système. Il contient virtuellement tous les autres éléments. Ce système s'applique aussi aux biomolécules.

Le système du québécium

Le système du québécium a pris naissance sous la forme d'un nouveau tableau d'éléments améliorant et remplaçant le bien connu tableau de Mendelev. Peu après, on a compris que le système du québécium se prêtait à confectionner un tableau comprenant les codons de la biologie moléculaire (c'est-à-dire un nouveau code génétique) bientôt augmenté d'une partie comprenant les acides aminés : c'est ce que nous appelons le tableau des biomolécules. Ces tableaux étaient à deux dimensions.

Quelque temps après est apparue la possibilité de représentations à trois dimensions aussi bien pour les éléments que pour les biomolécules. Par une extension de la notion de tableau, nous appellerons aussi ces représentations, même si elles ne sont pas bidimensionnelles, des tableaux (des tableaux tridimensionnels).

Enfin, l'examen de ces tableaux a conduit à des formalisations et des innovations de nature mathématique, entre autres à la proposition d'une classe nouvelle de solides.

Pour la commodité et la compréhension de notre exposé, nous croyons préférable de suivre un ordre inverse de la courte histoire qui précède et qui est entièrement l'oeuvre de l'auteur. Elle a encadré le changement de siècle et de millénaire (1995 - 2002). L'ordre choisi et qui suit va du plus simple au plus compliqué.

Le premier chapitre est consacré à rappeler ou à formaliser quelques notions mathématiques.

Le deuxième chapitre expose le système du québécium appliqué aux biomolécules. Dans l'état actuel des connaissances, cette partie ne s'appuie sur aucune considération de la théorie quantique.

Le troisième et le quatrième chapitre traitent de l'application du système du québécium aux éléments. Cette partie requiert certains résultats de la théorie quantique.

Ainsi se trouve exposée la question proprement dite de la classification, dans le système du québécium, des biomolécules et des éléments.

La suite des chapitres est consacrée aux conséquences et questions découlant de cette classification et de son examen, démontrant ainsi la fécondité du nouveau système.

En mathématiques :

la nécessité de créer une nouvelle classe de solides, plus vaste que celle de Platon, appelée solides isoédriques ou de Québec;

un modèle qui pourrait expliquer les cristaux à symétrie pentagonale.

En biologie moléculaire, des avenues de recherche :

la suggestion qu'il existerait 36 molécules importantes restant à découvrir;

trouver une explication au nombre 20 d'acides aminés de base;

comment adapter la classification à l'existence des nanobes, êtres vivants où la présence de codons est problématique.

En physique et chimie des éléments, des conséquences pédagogiques et d'autres fondamentales :

donner la vedette aux configurations électroniques;

rationaliser l'organisation des terres rares en 3 catégories y compris celle, nouvelle, des scandides;

remplacer les colonnes (tantôt verticales, obliques ou horizontales) des familles et groupes dans le tableau de Mendeleev par des îlots;

comprendre pourquoi les périodes s'organisent deux par deux en déterminant des strates;

expliquer, ce qui est connexe à la question précédente, pourquoi les éléments forment des tétrades;

les deux questions précédentes se rattachent à la théorie des forces électromagnétiques entre noyaux positifs et électrons au sein de l'atome;

expliquer les configurations exceptionnelles en dehors de ce que nous appelons la colonne vertébrale du tableau.

Dans un effort de philosophie des sciences ou de synthèse entre le vivant et l'inerte, entre les forces physiques et celles mal comprises qu'on appelle forces vitales, relevant de champs biogénétiques, comprendre pourquoi une même mathématique unifiante et riche en symétries s'applique.

Certains aspects du système du québécium favorisent la théorie de l'antiévolution.

Le lecteur aura peut-être froncé des sourcils à la vue de quelques mots nouveaux ou utilisés ici dans une acception nouvelle, en voici une liste sous la forme d'un petit glossaire. Leur pleine signification découlera des discussions qui suivent.

 

Petit glossaire

Antiévolution : processus virtuel de nature informationnelle s'exerçant à l'inverse du temps de l'évolution et expliquant cette dernière.

Biomolécules : molécules jugées importantes en biologie moléculaire, particulièrement les codons et les acides aminés ou aminoacides.

Colonne vertébrale : les deux rangées de cases s'étendant horizontalement à travers les 4 strates d'un tableau bidimensionnel des éléments. Son équivalent tridimensionnel.

Îlot : groupe de cases contiguës dans un tableau.

Nanobes : êtres vivants mesurant moins d'un m de diamètre (1m = un millième de millimètre), dont les processus biomoléculaires sont encore incompris.

Scandides : famille nouvelle parmi les terres rares, proposée par l'auteur.

Strate : une portion d'un tableau bi- ou tridimensionnel, renfermant 4, 16, 36 ou 64 cases. Le contenu de cette portion.

Tableau : un tableau est formé de cases, dont certaines renferment le symbole d'un élément ou d'une biomolécule.

Tétrade : groupe sélectionné de 4 cases à l'intérieur d'une strate.

Cet ouvrage sur papier est complété par un disque compact porteur de développements originaux, assistés de l'usage abondant de la couleur, dont l'équivalent sur papier rendrait l'ouvrage hors de prix.

 

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