Système du Québécium.

De l'atome d'hydrogène à l'être humain, une continuité biomathématique.

Pierre Demers

Québécium International

XVIIIe congrès international de Biomathématique, Versailles, 3 et 4 septembre 2001

 

 

L'origine de la présente communication remonte aux spéculations mathématico - philosophiques d'Aristote qui voulait associer aux 4 éléments 4 des solides de Platon. Le 5e solide de Platon était associé à la quintessence, censée expliquer tout ce que les 4 éléments ne pouvaient pas expliquer.

Depuis ce temps, les notions de corps pur et de corps simple se sont très graduellement fait jour, puis la notion d'atome, les corps simples étant maintenant appelés éléments ou atomes. On en compte 118 et non 4. Toute matière, qu'elle soit inerte ou vivante, résulte d'une association de ces atomes organisés en molécules etc.

Lea Anciens connaissaient 10 éléments. Dans sa liste de 1789, Lavoisier en énumèrait 27 et dans son tableau de 1869, Mendeleev en énumérait 69; en 1995, le système du Québécium en trouvait 118 à loger dans ses 120 cases, lesquelles sont réparties en grilles carrées de 4, 16, 36 et 64 cases. Nous pouvons regarder ces 4 nombres comme des nombres magiques du système du Québécium.

Nombres magiques : 4, 16, 36, 64

Dans ce système de classification des éléments, les périodes après la 1re sont groupées 2 par 2 en strates de 16, 36 et 64 cases. Quant à la 1re période, elle occupe 2 des 4 cases de la 1re grille

Passons aux classifications biologiques, soit à la systématique des espèces. Jusqu'à récemment, elles étaient principalement morphologiques et partiellement physiologiques, étant basées sur des caractères externes à la cellule : en principe la systématique de Linné. Les espèces connues se chiffrent par millions, des virus à l'être humain.

L'avènement de la théorie chromosomienne a fait comprendre qu'il faut chercher dans le ruban chromosomien, situé dans le noyau de la cellule, la source déterminante des classifications biologiques, et là, on trouve, au degré ultime d'analyse, 4 molécules ou fragments moléculaires dénommées par des lettres UCAG.(Au lieu de U, il faut certaines fois écrire T). On est conduit à s'exprimer à la manière des linguistes.

La suite des lettres UCAG le long du ruban chromosomien forme ce que nous appellerons un discours. Ce discours s'appelle encore génôme. On sait que le génôme humain, à la suite de grands efforts, est déterminé maintenant presque à 100 %.

Le discours du génôme pourrait servir à caractériser une espèce vivante et aurait, sur la système hérité de Linné, l'avantage d'être naturel et indépendant de l'influence du milieu. Le génôme mérite de la sorte d'être appelé discours spécifiant. Il est unique pour chaque espèce.

Les 4 lettres s'associent en mots de 3 lettres appelés codons, qui s'associent à leur tour en une phrase, parfois longue de centaines de milliers de codons, et ces phrases commandent la synthèse d'une molècule de protéine. Les protéines sont à la source de tous les processus biologiques. Dans cette synthèse, chaque codon est remplacé par un acide aminé et il y a 20 acides aminés.

Les codons forment naturellement un tableau, appelé code génétique, remplissant une grille 8X8 de 64 cases. Nous rencontrons donc l'un des nombres magiques du système du Québécium, le plus grand. J'ai fait cette observation en 1995.

Depuis ce temps, en 1997, j'ai reconnu que les 20 acides aminés trouvent leur place naturellement dans le même système, en additionnant les nombres magiques 4 et 16. Les codons et les acides aminés sont des molécules essentielles à la vie. Elles sont au nombre de 84. Ce sont des molécules biologiques essentielles.

Le système du Québécium est une représentation de la réalité par tableaux, grilles et nombres magiques, appartenant à un monde virtuel comme toute représentation. Nous reconnaissons que les atomes et les molécules biologiques essentielles se ressemblent dans ce monde virtuel, puisque ces atomes et ces molcules s'adaptent au système proposé, système éminemment biomathématique.

Nous voilà donc devant une continuité qui contient l'atome d'hydrogène à une extrémité et les génômes ou discours spécifiants à l'autre , en particulier, le discours spécifiant de l'espèce humaine.

N. B. 1 Il apparaît 36 cases non utilisées dans le système du Québécium appliqué aux 84 molécules biologiques décrites. D'où la conjecture qu'il existe 36 molécules essentielles à la vie restant à découvrir.

N. B. 2 Le monde virtuel exposé ci-haut est à 2 dimensions. Il existe aussi à 3 dimensions. voir le résumé suivant.

Réf. Pierre Demers :

Biomath depuis 1997;

Système du Québécium. Aux 5 solides de Platon, faudrait-il en ajouter un 6e? Le résumé suivant. Qb6eSolide.html

PierreDemersBibl2000-9.html PierreDemersBibl2000-9.htmlRéf. F. Collot, S. I. Biomathématique, 4, rue Mayet, 75006 Paris, France 33 1 45 67 79 17

Adresse du congrès : 92, avenue de Paris, Versailles, gare Versailles-Chantier, SNCF ou RER C7 ou RER C8 http://metro.ratp.fr/Pla_q/f_pla.htm