Dossier de pr&ecute;sentation

NoticePierreDemers2007.html

Notice Pierre Demers

en relation à sa candidature possible au

Prix Marie-Victorin

Du Gouvernement du Québec. Avril 2007

En cours de réécriture.

Cette Notice ajoute au Panorama, mis à jour en 1995 : http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/Panorama.html

et à la bio-bibliographie, mise à jour en 2002 et à nouveau en 2005 puis en 2007: http://www.lisulf.quebec/PierreDemersBibl.html

La bibliographie est en 8 sections décennales, commençant respectivement en 1930, 1940, 1950, 1960, 1970, 1980, 1990, 2000. Voyez http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/--AccueilPierreDemers.html. Voyez aussi

http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/quebecium.html.

Principales dates du Cv

Citoyen du Québec (Canada). Né à Deal, county of Kent, U. K. le 8 novembre 1914, de parents québécois. Mon père, surpris par le déclenchement de la Grande Guerre (1914-1918) alors qu'il voguait vers Cherbourg, a dû débarquer à Liverpool et s'est réfugié temporairement en Angleterre en attendant de traverser en France. NB. Christion de Duve passa ses premières années en Angleterre pour la même raison à la même époque.

Études.

Au Québec, en France et aux États-Unis.

B. A. scl 1933, Collège Jean de Brébeuf).

Université de Montréal : L. Sc. Physiques 1936, L. Sc. Math. 1937, M. Sc. (chimie) 1937.

Agrégé de l'Enseignement Supérieur École Normale Supérieure (Paris) 1940. Seul étranger à posséder ce titre.

D. Sc. Collège de France, Laboratoire de Synthèse atomique et Université de Paris 1950. Jury Pierre V. Auger, Pierre Grivet, Jean Lecomte.

Stages à l'University Cornell 1938, au M.I.T. 1942, au Rennselaer Polytechnic Institute 1974, au Conseil National des Recherches (Canada) sur la couleur vers 1975 etc.

Sociétés

ACFAS 1933- nombreux congrès

ACP Assocation canadienne des physiciens, Membre fondateur et 1er trésorier 1946-

Académie Lorraine des sciences, Membre d'honneur 1994. Parrains Pierre Maubeuge et -

APS American Physical Society 1942-1965. Parrain George P. Harrison.

APRUM Association des professeurs Retraités de l'Université de Montréal, 1980-

AQS Académie québécoise des sciences, fondateur 2003.

Association of Atomic Scientists (1945- )

Bloc Québécois.

CAScW Canadian Association of Scientific Workers (A.N. May, N. Veall 1944- )

COJC Commandeurs de l'Ordre de Jacques Cartier 1934-1938.

CQC Centre québécois de la couleur, président 1975-

DPG Deutsche Gesellschaft für Photographie 1963.

LISULF Ligue internationale des scientifiques pour l'usage de la langue française (1980- ), président directeur général.

Parti Québécois

MSRC Société royale du Canada, Section Sciences 1951. Parrains J. S. Foster et G. N. Shaw.

SIF Societa italiana di fisica 1950-1953.

Society for Visiting Scientists (Rabkin, 1950- _

Situations

Enseignement, école privée Hermas Bastien, rue Cherrier, 1937-8.

Laboratoire R et D CIL à McMasterville, 1940-1943

Laboratoire d'énergie atomique de Canada, 1943-1946

Université de Montréal, Département de physique, Professeur agrégé puis titulaire, 1947-1980; Professeur "retraité" puis "honoraire", 1980-

Professeur invité, Université de Milan, 7 semaines en 1950. Station de rayons cosmiques de l'Aiguille du Midi, visite en 1950. Station de rayons cosmiques de Largentières-la-Bessée, prof. Louis Leprince-Ringuet, stage et conférence en 1950.

Professeur invité, Francfurt-am-Main KernPhysik Institut de l'Université de Ffm (Prof. Erwin Schopper), et Laboratoire d'ionographie, Strasbourg-Cronenbourg (Prof. Pierre Cüer, 1970-1971 (Année sabbatique )

Distinctions.

Médaille du Lieutenant gouverneur, Faculté des sciences, Université de Montréal 1936

Médaille du Gouverneur général, Faculté des sciences, Université de Montréal 1937

Premier prix du concours scientifique et littéraire du Québec (Prix David), section sciences 1946.

Prix Léo Parizeau de l'ACFAS (1962)

Palmes Académiques (France) 1994.

Publications

Près de 1000, voir la Bio-bibliographie. Plusieurs contributions originales sont sur Internet et inédites sur papier voir

http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/--AccueilPierreDemers.html

http://www.lisulf.quebec/

http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/PierreDemersBibl.html

et suivre les liens.

Je suis incapable d'établir une collection complète de mes travaux pour cause de dispersion.

Édition.

Je suis éditeur et j'ai fait paraître plusieurs de mes oeuvres et quelques autres sous ma bannière : Éditions PUM, Presses Universitaires de Montréal.

Grandes étapes.

1938 Le Démon de Maxwell.

1946 Le Prix "David".

1962 Le Prix Parizeau.

1980 Mise à la retraite, orientation résolument théorique.

1995 Le Québécium.

Prix Marie-Victorin. Les 4 critères

1. La qualité et l'envergure de la production scientifique

2. Le renouvellement de la problématique et l'originalité de la démarche scientifique

On voudra bien reconnaître les 4 attributs mentionnés dans la description qui suit des étapes de ma carrière de chercheur : qualité, envergure, renouvellement, originalité.

Sciences naturelles. Herbier. Biologie marine.

1932, 1934. Ma 1re production scientifique a été en sciences naturelles, botanique et zoologie, avec 3 stages d'été à la Station de Biologie marine de l'Université Laval à Trois-Pistoles. J'ai participé aux travaux de collecte de biologie marine sur le Laval SME. Attiré par la personnalité du frère Marie-Victorin, guidé par mon prof. Bernard Taché sj, par le père Louis-Marie cistercien, par le prof. Henri Prat, Alexandre Vachon, futur évêque d'Ottawa et bâtisseur de l'Université Laval, Jacques Rousseau, Georges Préfontaine, encouragé par mes camarades Louis-Paul Dugal, Louis Fiset, Roger Gaudry†, je réalisai un herbier d'un millier d'espèces du Québec et je présentai 2 communications aux tout premiers congrès de l'ACFAS : Flore de la tourbière de Trois-Pistoles et Mesures biométriques sur les crevettes du Bas-Saint-Laurent.

1932-1938. Je participai à plusieurs séances d'identification des plantes par le frère Marie-Victorin. Je réalisai un herbier de près de 1000 espèces vasculaires et invasculaires du Québec. Je continue encore maintenant de l'alimenter occasionnellement.

Crevettes Pandalus Montagui

1936. Dans un travail mentionné plus haut, je signalai la présence des crevettes dans le Bas-Saint-Laurent, lesquelles ont acquis une importance économique considérable au Québec depuis ce temps. À ce moment, je passai près de découvrir officiellement le changement de sexe des crevettes Pandalus Montagui avec l'âge. Je notai et fis connaître à mes collègues la singularité suivante : la distribution de leurs longueurs est bimodale, les courtes sont toutes mâles, les longues sont toutes femelles. Peu après, vers 1938, une chercheuse de Wood's Hole au Massachussetts allait affirmer, sans doute sur la base de données semblables aux miennes et plus étendues, que ces crevettes sont toutes mâles dans leur 1re année et deviennent graduellement femelles et beaucoup plus grosses l'année suivante. - Les crevettes du commerce sont principalement des femelles, les mâles sont minuscules. - Mon travail a pu contribuer à attirer l'attention sur cette ressource alimentaire.

Système du Québécium. Code génétique.

1995-2007. Il est bien connu que les codons sont mathématiquement au nombre exact de 64. Or cela établit une correspondance rigoureuse avec le tableau des éléments chimiques des 2 dernières périodes connues, qui sont chacune au nombre de 32. Dans le tableau elliptique des éléments chimiques que j'ai proposé, ces 2 périodes sont associées en une strate de 64, occupant une grille carrée de côté 8 cases. Le tableau elliptique des éléments occupe 4 grilles carrées appelées strates, ayant respectivement 4, 16, 36 et 64 cases et numérotées 1, 2, 3 et 4.

Par ailleurs, les acides aminés principaux sont au nombre de 20. Or ce nombre est celui des cases des strates 1 et 2 réunies. Il est naturel de réunir les 64 codons et les 20 acides aminés en trois strates, numérotés 1, 2, (3), 4, dans un tableau unique, avec 36 cases vides. Ce sera le code génétique du système du québécium. Ce code génétique nouveau et élargi ne renferme pas que les codons.

Il renferme 36 cases vides disponibles en plus de celles des codons et des acides aminés. Il semble pertinent d'attribuer ces 36 cases à des molécules jouant un rôle biologique intermédiaire entre codons et acides aminés dans la synthèse des protéines. Je cherche à élucider cette question. Dans un 1er temps, j'ai tenté d'attribuer ces 36 cases aux filles d'Ève, mais j'ai abandonné cette orientation. Il me paraît plus plausible de les attribuer à des molécules fonctionnelles, telles que les codenzymes et les anticodons, qui forment un second code génétique. La recherche continuera. . http://www.lisulf.quebec/QbSyst2e.15.html 

Tétrades. Architecture du squelette humain

La symétrie 4 est commune aux vertébrés supérieurs et au système du québécium. J'ai présenté un commencement d'analyse en ce sens à la SBM en 2004. Un examen plus attentif en 2007 a montré que le squelette possède une architecture comprenant des tétrades et des strates impliquant près de la moitié des quelque 200 os du squelette humain : ceux des mains et des pieds. http://www.lisulf.quebec/QbBiomath2004.1.html http://www.lisulf.quebec/tetradesdossaBIS.html Ces résultats appellent une interprétation en embryologie.

Chimie-physique.

1935-1938. Je fis quelques travaux en chimie-physique sous la direction du prof. Léon Lortie, portant sur une propriété des carbonates alcalins découverte par Paul Riou; je mesurai le potentiel normal de l'électrode normales Ag-Ag2Co3, électrode curieuse qui ne tolère pas la lumière Pour cela, je me rendis en Nouvelle-Angleterre (à New-Haven je crois) auprès du Prof. Harned afin de m'initier aux mesures de f.é.m. de électrodes normales.

Le Démon de Maxwell.

1935-1938. Je découvris la solution de l'énigme proposée par Maxwell en 1880 et encore irrésolue, qui conduirait à la possibilité du mouvement perpétuel de 2e espèce : transformation de la chaleur en travail, contrairement au 2e principe de la thermodynamique ou de l'entropie. La solution que je proposai tient à l'impossibilité de reconnaître tout objet dans un corps noir et au caractère quantique de l'information dans tout montage destiné à réaliser l'expérience pensée par Maxwell.

1946. Cantor devait, peu après moi, refaire mes raisonnements sans me mentionner. Léon Brillouin de même, mais en mentionnant ma priorité. Il en fit état dans une conférence devant la Faculté des sciences de l'Université de Montréal, ce qui impressionna les auditeurs, dont le Doyen Arthur Léveillé et le Prof. Marcel Rouault, le nouveau directeur du Département de physique.

Le vent d'éther.

1936-1937. Avec B.W. Cartmel, je refis l'expérience célèbre de Michelson-Morley à la recherche du vent d'éther, à l'aide d'un interféromètre de Michelson-Morley placé sur une table tournante, qui flottait sur une cuve circulaire de mercure. À la précision des mesures près le résultat fut négatif.

Neutrons.

1939-1946. Le laboratoire de Joliot au Collège de France et à Ivry me donna l'occasion d'expérimenter sur le neutron, particule subatomique encore rare et peu connue à cette époque. Neutrons lents, ayant des énergies cinétiques de quelques électrons-volts : leurs sections efficaces c'est-à-dire leurs propriétés d'absorption et de diffusion. Neutrons rapides, de quelques millions d'électrons émis par des sources radioactives ou par des accélérateurs associées au béryllium ou d'autres cibles : distribution de leurs spectres d'énergie. Les détecteurs utilisés étaient des feuilles d'or, dysprosium, indium etc devenant radioactives selon un spectre de sensibilité propre à chaque élément pour les neutrons lents, et des couches photographiques qui devenaient chargées de traces de protons visibles et mesurables sous le microssope, pour les neutrons rapides : c'était la "méthode photographique" encore peu répandue, qui avait fait ses débuts au laboratoire Curie vers 1910 avec Marietta Blau.

Ces mesures n'avaient pas d'originalité particulière de ma part, sauf que je les faisais. Mais leur nature même et le plan d'ensemble qui les justifiait étaient profondément originaux et munis d'implications que je ne soupçonnais pas. Quelques autres chercheurs ayant les moyens requis faisaient des mesures comparables ailleurs pendant ce temps. Leur intérêt consistait dans leur nature - les moyens requis se trouvaient dans un petit nombre de laboratoires; - et dans leur destination, la production d'énergie nucléaire dans des réactions à chaîne entretenues par des neutrons, possibilité établie par Joliot et ses collaborateurs en 1939, peu avant que je n'entre dans son laboratoire. Ainsi je me suis trouvé associé de l'intérieur à cet événement formidable dans l'histoire de l'humanité, l'avènement de l'énergie nucléaire, comme peu de Québécois l'ont été. Vers la même époque, le Québécois Christian Lapointe obtenait un doctorat ès sciences par des mesures sur la polarisation des neutrons à l'Université Laval sous la direction de Franco Rasetti.

Je fis aussi dans cette période des travaux en collaboration, sur les niveaux excités de l'Or et sur la découverte des membres manquants de la 4e famille radioactive, celle du Neptunium, remarquable puisqu'elle ne comporte pas de radon. Ma production pendant cette période fut en grande partie sous la forme de rapports "classifiés" à l'époque et tous devenus "déclassifiés" et libres d'accès depuis ce temps.

Ionographie.

1945-1975. En 1945, je m'avisai que la méthode photographique que je pratiquais pourrait souffrir des améliorations. Avec l'encouragement de mes supérieurs au Laboratoire de MontréalPierre Victor Auger et Alan Nunn May, je commençai à expérimenter sur la fabrication des émulsions photographiques faites de gélatine et de bromure d'argent. J'obtins rapidement des résultats originaux excellents en accroissant la concentration du bromure d'argent : 82% au lieu de 10% en poids. Les grains d'argent développé étaient beaucoup rapprochés et les traces étaient beaucoup plus faciles à apercevoir et à mesurer. Ma découverte parut dans Physical Review avec un retard apparement imposé par la censure canadienne.

Je proposai les termes "Ionographie" et "Détecteur iongraphique". À Strasbourg, existe un "Laboratoire d'Ionographie", dans un établisseent du CNRS dont la construction, en 1956, fut obtenue par Yvette Cauchois, découvreuse de l'élément radioactif Francium 87 et Pierre Cüer, animateur de plus de 3 colloques internationaux sur l'ionographie.

Renouvellement de la problématique de la détection des particules chargées : l'ionographie a servi à la réalisation de milliers de travaux de recherche nucléaire et cosmique. Le 1er à paraître fut la découverte de la dualité du méson cosmique, mu et pi, par Powell, Occhialini et al. qui valut un Prix Nobel de physique à Powell. Ils obtinrent des traces démontrant cette dualité en exposant des détecteurs ionographiques de fabrication Ilford sur le Pic du Midi en France.

Un peu avant cette découverte, dans l'espoir d'enregistrer quelque phénomène cosmique nouveau, j'avais fait exposer des détecteurs de ma fabrication sur le mont Hemlock , grâce à la collaboration de Mario Iona Jr. L'espoir était évidemment justifié, mais je fus embarrassé par des problèmes techniques et administratifs qui rendirent mes efforts vains . L'équipe de C. F. Powell, avec G. P, S. Occhialini et al avait pris les devants en exposant des détecteurs fabriqués par Ilford et ils avaient découvert la dualité du méson cosmique grâce au nouveau détecteur et à son utilisation en temps utile!

Le détecteur ionographique devint un outil indispensable de recherches subatomiques. J'écrivis un livre sur le sujet, je visitai les laboratoires de fabrications photographiques internationaux, les stations d'altitude, les laboratoires des hautes énergies. Je participai à

Autoradiographie par coulée.

L'autoradiographie se faisait en appliquant le spécimen localement chargé d'atomes radioactifs traceurs sur une couche sensible. Avec la collaboration du microbiologiste Victorien Fredette, je remplaçai l'application par la coulée de l'émulsion liquide : le contact devient plus étroit et la localisation plus précise, au sein même de la cellule. Le procédé, expliqué au prof. Charles Leblond, fit la fortune de celui-ci dans ses importantes investigations sur le métabolisme de l'iode.

Aérostatique et autres activités.

Plutôt qu'accéder à des montagnes pour obtenir des irradiations cosmiques en altitude, je choisis de lâcher des ballons. À partir de 1947, étant à l'Université de Montréal, j'installai une fabrication courante de détecteurs ionographiques, avec l'aide du prof. Joseph Demers, d'étudiants et de stagiaires et de plusieurs techniciennes dont la plus attachée fut Josette Brassard Proulx.

Je réalisai aussi, par un procédé original, une fabrication courante de ballons en polythène, matière alors toute nouvelle, avec la collaboration de l'industrie CIL qui commençait sa commercialisation. Dire qu'avant ce temps, on vivait dans un monde dépourvu de sacs de polythène!

Jusqu'en 1970, mon laboratoire apporta des contributions originales dans ces domaines : Fabrication et propriétés des émulsions ionographiques (et photographiques).

Aérostatique, lâcher et récupération des trains de ballons Montréal chargés de détecteurs ionographiques Montréal. On réalisa 57 lâchers de ballons et on arrêta en 1954 à cause de l'accroissement excessif du trafic aérien, pour raisons de sécurité.

Observation de phénomènes dus aux rayons cosmiques, tels que les primaires lourds, qui snt à la source des grandes gerbes d'Auger;

Réactions nucléaires étudiées dans les détecteurs ionographiques exposées aux rayonnements de l'accélérateur de Paul Lorrain et à ceux du bêtatron du RPI à Troy, N.-Y..

Production, par des procédés de virage, de traces de particules en couleurs.

Un travail théorique sur le temps trivecteur, mettant de l'avant l'équivalence temps = espace et trouvant une raison pour l'imposibilité des vitesses superluminales.

Dans mon laboratoire, j'encourageai la création d'un procédé original de Rayons X en couleurs par André K. Schwerin.

Je visitai tous les laboratoires de recherche photographique accessibles : Agfa Allemagne, Gevaert Belgique à Oude-Got Vieux-Dieu, Ilford GB, Kodak Rochester, Kodak GB, Pathé en France, (PhotoKino) URSS et Direct Film, initiative éphémère de M. Cordelier à Montréal (bientôt achetée par Kodak). Mais la théorique possibilité de créer à Montréal une industrie photographique autonome manquait totalement de support.

Après la publication de mon livre Ionographie, après plusieurs congrès enthousiastes sur l'ionographie, à Strasbourg (organisé par Pierre Cüer), à Montréal (que j'organisai), à Moscou (organisé par Bogomolov avec une aide de Pierre Cüer et de moi), à Valence, etc, il était devenu évident que le détecteur ionographique manquait de la dimension temps, comparée aux chambres à bulle et les détecteurs électriques nouveaux développés par Georges Charpak au CERN. La dimension temps était trop précieuse pour qu'on pût l'ignorer. La finesse et le bon marché de la méthode ionographique cessaient d'intéresser les expérimentateurs auprès des accélérateurs, sa commodité de transport en altitude avait épuisé ses attraits parce que les accélérateurs fournissent une source beaucoup plus intense et maniable de particules subatomiqes.

Une année sabbatique à Francfort et Strasbourg en 1970-1971 acheva de me convaincre que l'ionographie avait donné tout ce qu'on pouvait en espérer d'original. Sans m'attarder, il me fallait changer de domaine de recherche. Mon hôte à Francfort sur le Main était le Prof. Erwin Schopper directeur du Kernphysik Laboratorium Wolfgang Goethe Universität et à Strasbourg-Cronenbourg, le Prof. Pierre Cüer, Directeur du Laboratoire d'Ionographie. auteurs l'un et l'autre dimportants travaux en ionographie.

Un congrès tardif eut lieu cependant sur les détecteurs solides, à Islamabad et Rawalpindi, en 1979, où j'étais invité par Ishfaq Ahmad, mon ancien élève et directeur scientifique de PAK Pakistan Atomic Energy.

Couleur.

1975- . C'est ainsi que je me suis tourné vers la couleur, virage amorcé par les traces en couleurs ci-dessus. Et le Centre Québécois de la Couleur naquit, cette fois mon nouveau départ ne fut pas une décision individuelle mais un processus collectif de 10 experts de plusieurs disciplines liées à la couleur : avec Jean-Pierre Saint-Dizier et Camille Brouillet mon ancien élève, j'étais l'un de 3 physiciens.

Il y eut 10 années d'échanges intenses entre nous, la rédaction d'un bulletin et un colloque de lancement, chacun s'instruisant de la discipline de l'autre et attirant des recrues. L'UQAM en chantier un temps nous accorda un local. Il y eut des congrès quadriennaux de l'AIC à Troy, Munich, Monte-Carlo. Échanges avec le CFC Centre français de la Couleur (François Parra, Françoise Sinse, Jean-Paul Longavesne, Patrick Callet...). L'AIC Association Internationale de la Couleur fut fondée par le professeur d'Histoire Yves LeGrand au Muséum National Naturelle de Paris Ce que je fis de plus original fut une démonstration expérimentale du groupe de Poincaré dans l'espace 3D des couleurs en référence au théoricien Hermann Weyl.

Une théorie unitaire des perceptions humaines.

Une référence à Hermann Weyl me revient sans cesse à l'esprit: "L'espace des couleurs est le seul espace 3D connu en dehors du géométrique". Depuis plus de 30 ans, je rêve d'étendre cette conception unitaire d'une part aux particules de la matière et d'autre part aux perceptions humaines, sur une base qui ne peut être que mathématique.

C'était là un programme de recherche que je soumis à mon directeur au Département de physique au moment où je fus mis à la retraite (1980). Il ne fut pas retenu. J'aurais souhaité faire une (2e) thèse de doctorat, sur ce thème. Je n'ai pas pu trouver aucun patron de thèse acceptant de me guider sur un tel sujet. N'empêche, travaillant indépendamment depuis ce temps, j'ai présenté et fait paraître plusieurs essais et contributions originaux devant l'ACFAS et la Société Internationale de Biomathématique depuis 1979. Cette société a accueilli notamment Henri Prat le biologiste de Montréal, Roger Jean le phytomathématicien de Rimouski, Jakymov le biomathématicien de l'UQAM. Elle a été créée et est dirigée par le Dr Francis Collot. Elle tient un colloque à tous les 2 ans.

Je crois que j'ai avancé dans le chemin que j'ai choisi il y a un quart de siècle. Je signale des résultats originaux qui me semblent changer radicalement la problématique de notre conception de l'atome, de la masse des particules, de la matière inanimée et de la vie. Je n'ai pas réussi à unifier la vision des formes et celle des couleurs, la perception des odeurs et celle du goût, celles de la musique et de la parole, ce qui était mon intention initiale, mais j'ai réussi autre chose de connexe.

Théorie musicale de l'atome.

Échelle musicale des particules élémentaires : leurs masses s'échelonnent à la manière des fréquences de la gamme, c'est-à-dire des perceptions acoustiques.

Système du Québécium.

Voyez le site http://www.er.uqam.ca/nobel/c3410/quebecium.html.

A.Théorie de l'atome

Tableau elliptique des éléments. Il répond au système mathématique du québécium et met en évidence le rôle de la précession des deux moments cinétiques des électrons : du moment cinétique propre ou spin (nombre quantique s ou spin) et du moment cinétique orbital (nombre quantique l).

B. Théorie de la vie.

Tableau elliptique des codons. Le code génétique s'organise selon le système du québécium.

Tableau du squelette humain. Il s'organise selon le système du québécium.

Le système du Québécium apparaît comme une 1re théorie unitaire s'appliquant à toute la matière ordinaire de l'univers, animée et inanimée.

C. Théorie du langage.

Géométrie et mécanique quantique des moments cinétiques.

J'ai mis en évidence l'importance du rhombododécaèdre régulier.

J'ai montré que les solides de Platon et le rhombododécaèdre régulier importent pour expliquer la structure des atomes de l'univers .

J'ai montré qu'il existe 22 solides réguliers, y compris une catégorie nouvelle de 11 solides sans volume.

J'ai décrit un tableau platonicien des éléments chimiques.

Refus 15/03/07.

Entre 1985 et 1995, sur le conseil d'un collègue et ami, j'ai soumis près d'une douzaine de textes originaux à certains périodiques de prestige, qui les ont refusés ou ignorés. Ce fut une grande perte de temps et les remarques des jurys ne m'ont rien appris.

Depuis lors, je consacre mon temps à la recherche de résultats originaux plutôt qu'à la recherche des bonnes grâces d'un périodique de prestige. Tous mes résultats originaux récents sont accessibles à la critique mondiale sur mon site internet. Je trouve un exemple dans le mathématicien Yakov Perelman, qui publie exclusivement sur internet.

Il s'est trouvé au moins 3 critiques qui ont remarqué d'eux-mêmes mes travaux. Un Français, Hervé Gouessant et 2 Italiens, qui m'ont adressé de longs commentaires dont j'ai fait mon profit. Il m'ont comparé à l'interdisciplinaire qu'était Léonard de Vinci.

548) Marco Fontani et Mariagrazia Costa 2003,

Les temps ont changé

(I Tempi sono Cambiati: dal Canadio al Quebechio)

http://www.lisulf.quebec/QbLesTempsFontani.html

Paul Lorrain† comprenait fort bien mes travaux et il m'a encouragé jusqu'à la fin; mais il me répétait : "Publie en anglais, autrement, tu n'arriveras à rien du tout." Était-il prophète? Quant à lui, il a publié en anglais et a fort bien réussi. Il est un grand nom de l'électromagnétisme au Québec, avec Lionel Boulet† et Jean-Luc Dion l'ultrasoniste.

3. Le rayonnement international

Au cours de 8 décades, de 1931 à nos jours.

Périodiques de diffusion internationale

Publications originales dans Atomes (France), CR AcScParis (France), J. Sci. instr. (GB), Nature (GB), Nuovo Cimento (Italie), Physical Review (É.U.), Rev. i. Biomath. (France), Science (ÉU), Sc. et Ind. Photo. (Paris); recueils de congrès internationaux .

(Aussi J. Can. Physique , Annales de l'ACFAS, Rev. trim. can. , Science et Francophonie, etc).

Congrès internationaux.

Internationaux par leur participation ou par le lieu de rencontre.

Selon le cas participation, organisation, rédaction des comptes rendus et communications scientifiques originales, y compris congrès internationaux.

Au Québec et au Canada : ACFAS, ACP, APS, CIC, CQC, Ionographie, LISULF, SRC etc.

Hors Québec et Canada : Allemagne (Munich), Belgique (Liège), Espagne (Valence), États-Unis (Chicago, Lafayette, New-York, Troy, Washington), France (Paris, Strasbourg, Versailles, Bordeaux), Italie (Bologne), Monaco (Monte-Carlo), Pakistan (Islamabad), URSS (Moscou).

APS, SIF, AIC Association internationale de la couleur, etc.

Notamment réalisation de congrès internationaux sur l'Ionographie à Montréal et Moscou. Sur la Biomathématique à Versailles (2002).

Certaines de mes communications orales et écrites ont été faites en anglais .

Carnet d'adresses.

Mes recherches en ionographie ont attiré dans mon laboratoire des collaborateurs d'Autriche, France, Belgique, Espagne, Japon. Pakistan, Roumanie, Yougoslavie. Elles m'ont valu un stage de Professeur invité en 1958 Istituto di Fisica, Università di Milano (Italie), et m'ont donné l'occasion de recommander à mes hôtes l'engagement de Giuseppe-Baptista Occhialini†, réputé pour avoir participé aux recherches de 2 Prix Nobel de Physique (Blackett et Powell). Ce qu'ils firent.

Mes recherches en couleur m'ont attiré une stagiaire de Pologne et un visiteur de France.

Mes recherches sur le québécium m'ont attiré une correspondance de Belgique, France, Italie, Turquie et Viet-Nam.

J'ai eu l'occasion de recevoir dans ma demeure Louis Leprince-Ringuet, Pierre-Victor Auger, Gemma Mignone, Hanne Lauda, G. P. S. Occhialini , Maria Guinea..

Séminaires, conférences.

Allemagne, Belgique, France, GB, Italie, Suisse.

Langue d'usage.

Depuis 1980, toutes mes communications orales et écrites sont en langue française. Surtout depuis la fondation de la LISULF (1979), je prône activement l'usage des langues nationales par les scientifiques dans les communications primaires.

4. La contribution à la formation de chercheurs ou au développement du milieu

Telle contribution a eu lieu principalement par mon enseignement des 3 cycles, dans la mesure de mes moyens, coordonné avec celui de plusieurs collègues. Je n'ai pas fait l'inventaire de mes anciens élèves.

Enseignement.

École privée Hermas Bastien 1937-8

Université de Montréal, Département de physique, Professeur agrégé puis titulaire, 1947-1980 ; Professeur "retraité" puis "honoraire", 1980-

École du Québécium, 2001-

J'ai contribué à la formation de nombreux élèves aux 3 niveaux dans mes 33 années d'enseignment à l'Université de Montréal et j'ai la joie d'en retrouver maintenant qui ont effectivement fait la carrière scientifique et de travailler avec quelques uns d'entre eux. Et j'en rencontre de 2e génération, ayant reçu l'enseignement de ceux à qui j'ai enseigné.

Quelques uns ont la vedette : Hubert Reeves, Jacques Saint-Pierre, Jacques Vanier, etc.

"Développement du milieu"

Par mon action et ma réflexion au sein de la LISULF depuis 25 ans, j'ai contribué à rendre le milieu universitaire québécois et autre conscient de sa soumission à la puissance politique américaine et de la nécessité de publier leurs résultats en français.

Des démarches juridiques que j'ai engagées pourraient avoir des conséquences heureuses pour la fiscalité de la recherche indépendante et pour la législation écologique des municipalités.

Pierre Demers, 10 avril 2005 et mars 2007. En cours de réécriture 14III2007

Afin de satisfaire aux exigences du dossier de candidature, se trouve ci dessus,

"un document de présentation reprenant chcun des critères d'évaluation du prix concerné et démontrant que la carrière du candidat répond aux critères du prix;

se trouve ci dessous, "Une autorisation dûment signée par le candidat par laquelle il accepte que son dossier soit transmis aux membres du jury de sélection chargé de l'analyser."

La voici : "J'accepte que mon dossier soit transmis aux membres du jury de sélection chargé de l'analyser. (signé) Pierre Demers"

Mon curriculum vitae est une pièce distincte.