ComplSat

Systme du QuŽbŽcium

ComplŽtude, saturation, 2 principes dans les systmes naturels.

Individuation. Nombre magique 4.

Pierre Demers

Traduction interdite

31XII2010

DŽdiŽ ˆ Robert VallŽe

RŽsumŽ. Un systme petit S susceptible dՎchanges de matire et dՎnergie avec un milieu extŽrieur tend ˆ se complŽter selon un plan qui contient des formes et des contraintes, puis arrive ˆ saturation. Alors un nouveau systme semblable petit S appara”t. Ainsi apparaissent des exemplaires nouveaux du systme original. CÕest lÕorigine dÕun systme grand S dÕindividus ou population de semblables, grand S contenant plusieurs petits S semblables. Parmi les contraintes du plan, le nombre 4 se distingue comme nombre magique.

Un cristal.

Prenons un cristal ˆ lՎtat de germe. Il cro”t en taille ˆ partir dÕun eau-mre ou dÕune phase gazeuse et Žventuellement cesse sa croissance au bŽnŽfice de nouveaux germes. Ainsi apparaissent de nombreux cristaux et des bordŽes de neige. De mme des gouttes de pluie. Le nombre 4 a son importance dans la thŽorie des cristaux.

Un noyau.

La nuclŽogŽnse pourrait se dŽcrire en termes comparables, en distinguant les rŽactions entre particules et les apports dՎnergie du milieu selon les contraintes des permissions et interdictions. Elle nÕa lieu quÕaux tempŽratures ŽlevŽes. Les disponibilitŽs en matire et Žnergie ne conduisent pas ˆ lÕapparition de noyaux Žnormes. Elles se rŽpartissent plut™t sur plusieurs noyaux identiques. Des essais suggrent une intervention possible du tŽtradre dans la thŽorie du noyau.

Un atome.

LÕatomogŽnse ˆ son tour intervient aux tempŽratures assez basses pour que les Žlectrons nŽgatifs omniprŽsents au voisinage des noyaux positifs soient capables de se fixer autour dÕeux. Ils sÕorganisent en strates successives qui sont des micro systmes micro s ŽtagŽs selon des contraintes en nombres dՎlectrons de 4, 16, 36 et 64, ces nombres ayant en commun un nombre magique 4. Il y a au plus 4 strates dans un atome, sÕil y a des ressources pour en faire appara”tre davantage, elles sont plut™t dirgŽes vers la formation dÕun nouvel atome.

Un vivant.

Dans lÕexamen de sa rŽalitŽ molŽculaire, la vie est intimement liŽe au nombre 4 par lÕindispensable atome de carbone, qui consiste en un tŽtradre de valences autour dÕun atome hŽlio•de, ressemblant ˆ lÕhŽlium. Et cette tŽtraŽdrie reprŽsente ˆ la fois saturation pour chaque atome et la multiplication de ceux-ci.

Dans sa rŽalitŽ cellulIaire, la vie manifeste lÕincidence de la saturation par dÕincessantes divisions et multiplications des cellules formant des colonies chez les tres unicellulaires et des tissus chez les pluricellulaires. Chez les tres appelŽs supŽrieurs tels le genre Homo et les Primates, il y a, par les opŽrations de la gestation et de la perpŽtuation de la vie, une limitation ˆ 4 doigts plus 1 ˆ chaque extrŽmitŽ, ˆ 4 membres et non 3 ou 5 ou 6,  sauf erreurs et malheurs extrmement rares et regrettables. Les membres manifestent la suite 4, 16, 36 et 64. Une surabondance de ressources intra-utŽrines ou pendant lՉge de lÕautonomie nÕy change rien et nÕajoute pas aux 4 membres un 5e. Le nombre 4 reprŽsente ici encore une saturation pour lՐtre individuel et lÕapparition dÕun tre nouveau ayant lui aussi le caractre quaternaire. La surabondance conduit plut™t ˆ la multiplication dÕindividus nouveaux.

RŽfŽrence 1. Robert VallŽe 1995, Cognition et Systme, LÕInterdisciplinaire, Lyon 1995, ISBN 2-907447-20-3

-30-