AdEve.2

Le système du québécium s'applique fort bien aussi à la classification des codons et codés, code génétique et acides aminés. Les nombres dans les cases sont la redondance. Les codons sont dans la strate 4, les acides aminés dans les strates 1 et 2.Voici d'abord pour le code génétique universel, qui s'applique aux chromosomes nucléaires humains. Figure 5.

 

Fig. 5. Classification des codons et codés, code génétique et acides aminés, dans le système du québécium. Code génétique universel.

(La figure 5 est reproduite d'une figure déjà publiée www.quebecium.qc.ca, chapitre VI. fig.6.11 http://www.lisulf.quebec/QbInterna6.html http://www.lisulf.quebec/QbInterna6.html , avec échange des cases pro 4 et leu 6).

Et voici pour le code génétique mitochondrial, légèrement différent. Fig. 6.

 

 

Fig. 6. Classification des codons et codés, code génétique et acides aminés, dans le système du québécium. Code génétique mitochondrial des mammifères. Ce tableau est ici présenté pour la 1re fois.(Remarquez la symétrie nord sud dans cette figure. Ici, mét signifie formyl-méthionine).

On note que ces classifications laissent la strate 3 vide avec ses 36 cases.

Une conjecture : 36 filles d'Ève

Il est naturel de former la conjecture qu'il existe une classe naturelle de 36 molécules biologiques, ayant une affinité avec les codons et les acides aminés, remplissant ces 36 cases. Ces molécules pourraient être celles déterminant les clans des filles d'Ève, dont le nombre avoisine 36.

Définir l'existence d'un clan, définir le nombre de clans qui existent, cela requiert des manipulations délicates sur le terrain et au laboratoire et des considérations jusqu'à un certain point subjectives. En examinant attentivement la littérature disponible, on trouve deux séries de travaux qui renferment des indications sur ce nombre : ceux de Wallace et ceux de Sykes et de leurs collaborateurs. Le nombre total donné par Wallace est 18, avec un repérage par des lettres pour chaque clan.

Source Wallace mai 2000 http://www.ramsdale.org/dna7.htm, http://www.ramsdale.org/dna10.htm

.....9 en Europe HIJK TUVWX

.....1 en Afrique L (L1 L2 L3)

.....4 en Amérique ABCD

.....4 en Asie MEFG

Total 18

 

Les nombres donnés par Sykes varient d'une déclaration à l'autre et donnent lieu à une certaine incohérence quant au total exact.

Sources Sykes 2000 à 2002 http://www.oxfordancestors.com/faq.html , http://www.oxfordancestors.com/daughters.html#matriline , http://www.ramsdale.org/oxford.htm

.....7 en Europe, avec les noms suivants : Héléna, Jasmine, Katrine, Tara, Ursula, Velda, Xénia

.....12 à 14 en Afrique

.....4 en Eurasie Est et en Amérique

.....4 en Eurasie seulement

.....11 en Eurasie Ouest et Centrale

.....1 en Eurasie Ouest et en Amérique

.....1 en Eurasie Ouest et en Afrique

.....5 ou 6 en Extrême-Orient

.....4 en Amérique

Total 28, 29, 30, 31, 33, 34 avec la possibilité de 37

Voir aussi http://www.ramsdale.org/dna11.htm, D'après http://www.jodkowski.pl/we/ChicagoSun001.html (?) mai 2000, http://www.construire.ch/SOMMAIRE/0130/30entre.htm 23 mars 2000

 

Entre les valeurs extrêmes 18 et 37, nous adoptons 33 pour le nombre total des clans des filles d'Ève connus actuellement.

Les nombres dans les cases de la strate 3 sont des numéros d'ordre pour les clans des filles d'Ève dans la figure 7.

 

 

Fig. 7. Occupation par les filles d'Ève de la strate 3 dans le système du québécium.

Dans la strate 3, 33 cases sont occupées, 3 restent vides. Selon la conjecture proposée, il reste 3 filles d'Ève à découvrir. Pour une femme contemporaine en particulier, l'interprétation est celle-ci : seule une case de la strate 3 est réalisée, désignant le clan féminin qui est le sien.

Aperçus biologiques sur les mitochondries

Chaque cellule humaine renfeme, en plus d'un noyau, des centaines de mitochondries. Figure 8.

 

 

Fig. 8. Cellule eucaryote. http://christian.combettes.free.fr/ delatomelorgan/organiteA

Voici l'aspect d'une mitochondrie. Figure 9.

 

 

Fig. 9. Mitochondrie. X70000. D'après : http://members.aol. com/christofmorin/adn_fr.html

Une mitochondrie est longue d'environ 1 micron (1 nanomètre). Elle renferme, en plusieurs exemplaires, un ruban chromosomien d'ADN, appelé ADNmt, ADN mitochondrial, distinct de l'ADN du noyau. Il forme une boucle fermée dont voici l'aspect. Cette boucle renferme16569 paires de bases codant pour 13 gènes essentiels. On sait qu'un gène est à l'origine de la synthèse d'une protéine. Dans un chromosome, les gènes n'utilisent pas toutes les bases. Les portions utilisées sont des exons, les autres sont des introns (exon pour expression, intron pour intrus). Figures 10, 11.

 

 

 

Fig. 10. La boucle d'un chromosome mitochondrien. D'après http://www.ncbi.nlm.nih.gov/cgi-bin/ et Entrez/framik?gi=12188&db=Genome

 

 

 

Fig. 11. La boucle d'un chromosome mitochondrien, représentation linéaire. D'après http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/viewer.fcgi?db=&dispmax=1&list_uids=17981852&showndispmax=1&view=graph&save=asis&_from=1&_to=16571&_sfrom=4972&_image=1&_hkey=3cf55f6900000001000001ff" Déclenchez sur mt.

Le chromosome mitochondrial est transmis de la mère à ses filles et ses fils avec une grande fidélité. De petites variations dues à des mutations apparaissent au cours des siècles. Les plus importantes ont déterminé les clans, les plus modestes déterminent l'ancienneté d'un clan.

Voici un diagramme de ces mutations pour les 7 clans d'Èves d'Europe. Dans la figure 7, on leur a attribué les numéros 1 à 7. Figure 12.

 

 

Fig. 12. Filiation des 7 Èves d'Europe à partir d'une Ève ancestrale qui vivait il y a environ 40000 ans. http://www.oxfordancestors.com/daughters.html#matriline

La descendance des filles d'Ève a occupé l'Europe en procédant du sud au nord. Voici la localisation de ces 7 filles. Figure 13.

 

 

Fig. 13. Localisation des 7 filles d'Ève, http://www.oxfordancestors.com/daughters.html#matriline

Ces études génétiques confirment que les Européens contemporains descendent des Cro-Magnons ayant remplacé les Néandertaliens. Voir Marcel Otte à ce propos. http://www.maison-des-sciences.org/static/actu/050/KRANKATR.pdf, http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N1789.asp, http://www.sciencesetavenir.com/archives/650/page60.html, http://www.sciencesetavenir.com/archives/650/page54.html,

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